Les 2 premiers albums du groupe « Kill’em All » et « Ride the Lightning » font partie de l’édifice TRASH et SPEED METAL mais « Master of Puppets » est un monument de ce style musical, écrasant même les formations HEAVY METAL installées depuis déjà quelques années.
Voici un disque incontournable et précurseur. Des sujets toujours plus directs tels que la guerre, la folie humaine, la domination ou encore l’endoctrinement. La pochette montre le côté anti guerre de METALLICA.
En 3 ans le groupe a grandi, vite, très vite. Une évolution peu commune. Ils ont même était invités pour la première fois aux MONSTERS OF ROCK de Castle Donington.
A nouveau ils ont fait appel à Fleming RASMUSSEN qui avait fait un excellent travail sur « Ride the Lightning ». Là, il va se surpasser. Il va mettre en avant la batterie et la basse donnant encore plus de relief pour un son plus brutal.
« Battery » ouvre l’album. Un titre sur-vitaminé et décomplexé. Une tuerie en live.
« Master of Puppets » est certainement l’un des grands classiques de ce disque. Chanson longue à tiroirs, ne relâchant jamais son rythme effréné.
« The Thing That Should Not Be » ralentit la cadence et vous laisse en effroi.
« Welcome Home (Sanitarium) » est plus contrastée, l’écoute est plus tranquille bien qu’il monte en puissance et vous dévore sur la fin.
« Disposable Heroes » parle d’un sujet grave. La guerre et les dirigeants sont au cœur du débat.
« Leper Messiah » fit l’objet d’une polémique entre METALLICA et Dave MUSTAINE, leur ancien guitariste. Celui-ci serait l’auteur des riffs accompagnant la chanson. Il eut gain de cause mais le groupe resta propriétaire du titre.
« Orion » est un instrumental magnifique encore meilleur que « Call of Ktulu ».
« Damage Inc » clôt l’album avec panache.
METALLICA a encore franchi un palier. Ils vont gravir les sommets un à un. Hélas, un grand malheur va toucher le groupe.
Je vous raconterais ceci dans le prochain épisode intitulé : « And Justice For All… ».