ALLIGATOR NEWS

Des nouvelles bien fraiches
23 novembre 2016

Berserkers – Lock and Load

La Chronique HARD du Riffologue :

Salut les Alli’s, salut les Gator’s.

Dans les 70’s, le regard de jeunes musiciens s’illuminait à l’écoute des 3 locomotives du moment : LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH et DEEP PURPLE. D’autres œuvraient dans l’ombre : LEAF HOUND, GRANICUS, TOAD.

Cet esprit et état d’âme, avec un soupçon 80’s, est à nouveau véhiculé par un groupe français, originaire de la région bordelaise : BERSERKERS.

La formation fondée en 2009 pratique un HARD ROCK heavy, groovy, « vintage » et nous présente son 2è disque: « Lock and Load ».

Dès le morceau qui ouvre l’album (« Outlaw »), ce groove heavy dépote grave. C’est un mariage parfait entre 70’s et 80’s notamment sur les solos.
La suite avec « Blind Taste » nous délivre un blues rock à la WHITESNAKE, première période, avec un HAMMOND en plus qui soutient un riff d’envergure.
Un gros travail de rythmiques sur « Vampire Lady ». La batterie envoie des coups de grosse caisse millimétrés et la basse virevolte, forçant la guitare a envoyer du lourd tout en gardant cette touche bluesy caractéristique. L’orgue s’incruste d’une façon légère. Titre déroutant et excellent.
« It’s Up to You », un titre qui déchire avec le clavier à la Jon LORD qui doit être enchanté d’entendre ça du haut des cieux. Le solo est touchant et hyper mélodique.

Après plusieurs écoutes, « The Foolish Man » fait penser à la rencontre entre DEEP PURPLE et GUNS’N’ROSES. Toujours cet orgue délicieux. La guitare sonne comme la Les PAUL de SLASH et la batterie, sur l’intro, colle à « Paradise City ». Cela n’altère en rien la personnalité du groupe car ils dosent le tout avec cette culture blues qui leur est particulière.
« Rock Save the World », voilà un riff qui fait plaisir. C’est carré, c’est solide on peu prendre la route…
Pour avoir la pêche dès le matin, le morceau « Heroes are Back in Town » est conseillé. Chaque instrument joue pour l’autre et on sent que les musiciens prennent un plaisir absolu. Joli duel guitare/orgue/batterie.
« Starlight City », couplets rapides, accélération sur le refrain. Vertigineux.
Le break nous fait reprendre le souffle pour repartir avec intensité. Sensation de grand Huit.

Le mid tempo « Hangoverhead » est plus grave, plus sombre. L’ambiance pesante nous montre une autre facette du groupe.
Ça, c’est pour la première partie.
Parce que la seconde est un ouragan sonore qui emporte tout sans jamais laisser s’échapper le sens du texte et la mélodie.
Un final parfait pour apprécier toute la palette technique et musicale des BERSERKERS.

Tout le long de l’album, le chant, cette voix toujours juste et chargée de sensibilité, vous tient pour cueillir l’essence même de cette détermination qui les anime.

Julius, Arthur, Valentin et Léo, les fans ne pourront que vous remercier de ce vent de fraîcheur ROCK.

Et à titre personnel, merci pour la dédicace sur le CD. C’est cool.

Jeff le Riffologue

www.radioalligator.com

« The Foolish Man » Video clip
https://youtu.be/IZopMWr2NL0

« Vampire Lady » Audio
https://youtu.be/AUuyMVwqit0

www.berserkers.eu

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