Salut les p’tits gators ! Et oui, c’est le retour de votre bon Dr qui vous manquait tant (si,si,si).
Désolé mais j’avais besoin de me mettre un peu au vert, « unplugged » quoi…..
Durant ces vacances bucoliques, balades et cueillettes occupaient mes journées mais j’avoue que les soirées furent longues. Que faire ? Visiter la vidéothèque de la maison familiale était une évidence. Certes, il n’y avait là que peu de nouveautés, mais la nostalgie de ces lieux convenait parfaitement à une petite révision des grands classiques. C’est donc tout pétri de souvenirs volontairement régressifs que je me prêtai au jeu. Et là, je tombe sur le premier « Dirty Harry ».
Ce film jugé « réac » à sa sortie, en cette époque post-hippy (1971) est toujours resté gravé dans ma mémoire. Pourquoi ? Clint Eastwood ? L’action ? Le scenar ? Oui, mais pas que….
La musique !! Non de dieu !! Ce mélange de jazz de be-bop de flûtes psychédéliques de percus à rendre cardiaque un lamantin : Lalo Schifrin !!
Cet argentin (84ans) de génie venu du classique et de la musique latine, ancien pianiste de Dizzy Gillepsie a tous simplement défini le son du cinéma d’action des années 60/70. Plus qu’une OST, Mr Schifrin habille les scènes avec un tel talent qu’on ne pourrait les imaginer sans son travail. Essayez ! Imaginez : Dirty Harry, De l’or pour les braves,Opération Dragon, Amityville, La planète des singes ou BULLIT sans sa musique ! Impossible. Sans compter les séries qui ont bercé mon enfance (et oui) : Man from UNCLE, Mission Impossible, Mannix et Starsky et Hutch !!
Alors permettez moi une digression nostalgique aujourd’hui. Un hommage à ce grand monsieur qui a marqué la musique de film comme seul le maestro Morricone l’a fait. Le format FB ne permettant pas de publier son immense biographie, vous trouverez en lien sa page Wiki. En lien aussi son travail le plus emblématique l’OST de « Bullit ».
Alors, relaxez vous, préparez vous un brunch, écoutez ce bon Lalo et rêvez de Jacqueline Bisset si vous voulez, voilà, c’est ça un bon Dimanche…..