Metallica – St Anger

Le Grenier du Riffologue :

Salut les Alli’s, salut les Gator’s.

La saga METALLICA : St Anger ou l’album de la discorde.

Encore une fois METALLICA va défrayer la chronique avec un album totalement à contresens du reste de sa discographie.
Ce disque résulte de l’état dans lequel se trouve la formation de San Francisco.
Ils doivent se confronter à tout un tas de problèmes.

Le départ du bassiste Jason NEWSTED. Le courant ne passe plus entre lui et HETFIELD depuis déjà quelques temps. NEWSTED souhaite s’exprimer un peu plus pour composer mais le duo de leaders voient les choses différemment. Alors il part fonder ECHOBRAIN, groupe POP avec de jeunes musiciens, qui ne durera que le temps d’un album plutôt agréable.

L’affaire NAPSTER n’arrange pas l’image du groupe. Lars ULRICH montant au créneau contre le téléchargement de musique gratuit. Cette histoire va créer une hémorragie au sein des fans.

Mais le problème majeur est le départ de James HETFIELD pour soigner son addiction à l’alcool et sa dépression (il ne s’est jamais vraiment remis de la mort de Cliff BURTON).

Il est alors facile de comprendre que les conditions pour écrire et enregistrer un disque ne sont pas optimales. Mais METALLICA va réussir a produire des chansons qui finalement ne sont pas si mauvaises que ça , en tenant compte de ce qu’il leur arrive.

La production est toujours confiée à Bob ROCK. Ce sera leur dernière collaboration. Il enregistrera lui-même les parties de basse.

Le remplacement de NEWSTED ne sera pas simple car les prétendants sont nombreux, certes, mais ils ont du mal a suivre dès que les titres sont plus rapides ou brutaux.
Un seul d’entre eux va les épater avec son jeu flamboyant, il s’agit de Robert TRUJILLO (ex SUICIDAL TENDENCIES, ex Ozzy OSBOURNE). Le groupe est enthousiaste en l’engageant et décide de lui offrir 1 million de dollar pour lui souhaiter la bienvenue.

HETFIELD va de mieux en mieux, il enregistre ses parties sur des horaires aménagés, ce qui énerve un peu ULRICH mais il comprend que son vieux compagnon de route fait le maximum pour revenir plus fort.
Un psychologue suit le groupe durant cette période. Se faisant de plus en plus envahissant et voulant prendre les décisions pour eux, ils le virent sans ménagement.

L’album s’enregistre au fur et mesure. A sa sortie, il sera sévèrement critiqué. Beaucoup s’en prennent à la production mais METALLICA l’a voulu brut. Peut être trop. Les compos sont longues, très longues (minimum 7 minutes), les solos de Kirk HAMMET ont disparu (ULRICH en a voulu ainsi, pas de solo) et la batterie sonne comme un troupeau de casseroles.

Mais après plusieurs écoutes, le disque se dompte, s’apprivoise.
METALLICA a tenté beaucoup de choses mais les critiques voulaient du « METALLICA » pur jus. Alors ils l’ont descendu.
Avec plus de subtilité ils auraient pu s’apercevoir que des titres tels que « St Anger », « Frantic », « Some Kind of Monster » ou encore « Invisible Kid » sont bons.

Malgré tout le groupe va continuer sa route et préparer de nouvelles chansons qui vont les réconcilier avec quelques milliers de fans.

A suivre…

Jeff le Riffologue

« Frantic » video clip
https://youtu.be/QcHvzNBtlOw

« St Anger » video clip
https://youtu.be/6ajl1ABdD8A

« Frantic » Live Seoul 2006
https://youtu.be/aAPt1hAMXfc

Full album HD
https://youtu.be/vOYXtFfieZ4